Peut importe votre situation, si vous souhaitez travailler en Thaïlande, il vous faudra obtenir votre votre permis et votre visa de travail
Étape 1 : Bien choisir son visa de travail en Thaïlande.
La Thaïlande est une destination qui fait rêver. Le dépaysement est total, le climat et les locaux sont accueillants et le coût de la vie est bon marché.
Mais le pays, comme dans la plupart des pays d’Asie, est très protectionniste quand il s’agit du marché de l’emploi et ne rigole pas avec cela. En matière de visa les règles changent très souvent et il se peut qu’au moment où vous lisiez cet article, ce dernier ne soit plus à jour.
Si vous souhaitez travailler ou ouvrir un business en Thaïlande, il vous faudra obtenir un visa non-immigrant B. Ce visa donne le droit de rester dans la Royaume pour 90 jours et ne donne droit qu’à une seule entrée. Toute sortie est définitive et entraîne l’annulation du visa. Ce visa peut être prolongé une fois sur place.
Que vous souhaitez que vous soyez envoyé en mission professionnelle, que vous souhaitiez y travailler ou y enseigner, la liste des justificatifs varie sensiblement.
Documents communs à fournir, peu importe la situation :
- Le passeport (original et une photocopie du passeport). Le passeport doit être valable au minimum 6 mois à partir de la date de départ.
- Un formulaire dûment rempli (signé et daté uniquement par demandeur)
- Une photo d’identité en couleur
- Une photocopie de la pièce d’identité de la personne habilitée à signer le document exigé au point 4 (cf. ci-dessus) avec la mention « copie conforme à l’original» ou « สำเนาถูกต้อง » inscrite par la personne habilitée datée et signée
- La somme de 60 € (uniquement en espèces)
+ documents à fournir si vous souhaitez y travailler :
- L’original d’une lettre professionnelle ou d’une lettre d’invitation de l’entreprise d’accueil
- Le formulaire WP3 (ตท 3) déposé auprès du Département de l’Emploi par l’employeur ou la lettre d’acceptation de BOI selon l’article 24 et/ou 25
- Le registre de commerce complet de l’organisation d’accueil
+ documents à fournir si vous souhaitez enseigner :
- L’original d’une lettre professionnelle ou d’une lettre d’invitation de l’école ou l’université d’accueil
- L’attestation déposée auprès du Département de l’éducation
- La licence de l’école ou l’université d’accueil
- L’extrait du casier judiciaire
+ documents à fournir si vous exercez une mission professionnelle
- L’original de la lettre d’invitation de l’entreprise en Thaïlande
- Le registre de commerce complet de l’organisation d’accueil en Thaïlande
- L’attestation de travail par l’employeur en France indiquant le poste du demandeur, la nature et la durée de la mission et le nom de l’entreprise d’accueil en Thaïlande
- Une photocopie de la réservation du billet d’avion avec les détails (billet entrée et sortie du territoire thaïlandais)
Le gouvernement ne plaisante pas avec les visas. Vous faire prendre dans le royaume en situation irrégulière « Overstay » peut vous coûter une amende et une interdiction de revenir dans le Royaume pour plusieurs années.
Source : ambassade
Étape 2 : Obtenir un permis de travail.
Comme je le disais un peu plus haut, l’accès à l’emploi est compliqué du fait que la Thaïlande est un pays protectionniste. Ainsi votre entreprise d’accueil sera soumise à plusieurs contraintes :
- Elle devra justifier de quatre salariés thaïs pour un étranger et doit apporter la preuve que le travail que vous effectuerez ne peut pas être réalisé par un Thaïlandais.
- Son capital social doit être égal ou supérieur à 2 millions de bahts (50.000€) par permis de travail.
- Votre salaire minimum doit être de 50.000 bahts, soit 1.000 € par mois alors qu’un salarié thaï touche en moyenne 15.000 bahts (400€).
Le coût du permis de travail est de :
- 750 bahts de 1 à 3 mois
- 1 500 bahts de 3 à 6 mois
- 3 000 bahts de 6 mois à 1 an
Source : http://www.expat.com/fr/guide/asie/thailande/1302-travailler-en-thailande.html